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Un poisson qui meurt naturellement dans l’océan, c’est un poisson qui coule dans les profondeurs, entraînant avec lui tout le carbone qu’il contient. Problème : lorsqu’un poisson est pêché, la majeure partie de ce carbone est relâché dans l’atmosphère sous forme de CO2. Un consortium international piloté par des chercheurs du laboratoire MARBEC estime qu’à cause de ce phénomène, les émissions de CO2 liées à la pêche sont en réalité 25 % plus élevées que ce qui est considéré jusqu’à présent via la consommation en carburant. Sans compter qu’une partie du carbone extrait des océans se fait dans des zones où la pêche n’est pas économiquement rentable. Cette étude est publiée dans Science Advances le 28 octobre 2020. 

 

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