Comment devient-on journaliste scientifique ?

Aucun diplôme n’est obligatoire pour être journaliste. Dans les faits, la majorité des journalistes ont une formation supérieure. La plupart des journalistes scientifiques ont soit suivi des études scientifiques complétées éventuellement par une formation en journalisme, soit une formation en journalisme uniquement. Certains journalistes scientifiques ont aussi commencé dans le métier par une formation scientifique suivie d’un ou plusieurs stage dans une rédaction.

Comment se forme-t-on au journalisme scientifique ?

Deux grandes voies mènent au journalisme scientifique. La filière généraliste, dont sont issus des journalistes polyvalents, et les cursus spécialisés qui s’adressent à un public déjà diplômé en sciences et désireux de s’engager dans les métiers de l’information. Pour en savoir plus…

Quels sont les débouchés du journalisme scientifique ?

Malheureusement, les débouchés sont assez restreints. Le nombre de magazines scientifiques ou de rubriques scientifiques dans les journaux, d’émissions scientifiques à la télévision ou à la radio, reste faible. Or il existe plusieurs formations de journalisme scientifique qui délivrent un diplôme à près d’une cinquantaine de personnes chaque année, sans compter les personnes qui se forment « sur le tas ». La précarité et son cortège de « galères » sont donc souvent au rendez-vous pour les jeunes journalistes scientifiques.

Quels sont les différents métiers du journaliste ?

Quand on parle de journalisme, on pense souvent au reporter ou au présentateur télé. Mais il existe bien d’autres métiers : journaliste radio, journaliste d’une revue spécialisée, photographe, iconographe (chargé de rechercher les photographies des journaux), infographiste, secrétaire de rédaction (qui vérifie que les articles parviennent en temps et en heure, les relit, corrige, améliore les titres, fait le lien avec la fabrication du journal, etc.).

Qu’est-ce qu’un pigiste ?

Un pigiste est un journaliste qui n’est pas rattaché à une rédaction : il travaille souvent pour plusieurs magazines et journaux à la fois, sur demande d’un rédacteur en chef ou après avoir proposé lui-même un sujet. Le pigiste rédacteur est généralement payé au feuillet (le feuillet est l’unité de taille de l’article ; il comporte 1500 signes espaces compris). Mais les modes de rémunération varient en fonction des différents métiers du journalisme. Spécificité française, le pigiste est salarié et non profession libérale. Il bénéficie donc des congés payés, des congés maladie, des congés de maternité, du droit au chômage et du treizième mois. Il cotise ainsi pour la sécurité sociale et la retraite. Certains sont pigistes par choix, d’autres faute de décrocher un poste en rédaction. La pige est souvent un moyen de débuter dans le métier de journaliste.

Quel est le travail d’un journaliste au quotidien ?

L’écriture d’articles, l’enregistrement radio… n’est pas ce qui prend le plus de temps. Le journaliste doit sans arrêt se tenir au courant des derniers résultats scientifiques (notamment par la lecture de journaux spécialisés), contacter des chercheurs, rechercher des informations sur des sujets spécifiques, participer à la réalisation de l’infographie (schémas, cartes…).

Le journalisme scientifique, est-ce la même chose que la vulgarisation ?

Non, les objectifs ne sont pas les mêmes. Le journalisme a pour but d’informer. Donc de parler des nouveaux résultats scientifiques, ou des sciences en rapport avec l’actualité. La vulgarisation a pour but d’expliquer la science, de la mettre à portée du plus grand monde. Si ces deux métiers ont des liens, ils ne sont pas identiques.

Comment obtient-on la carte de presse et à quoi sert-elle ?

La carte de presse est délivrée par la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels qui examine si plus de 50 % des revenus du demandeur provient d’une activité journalistique au sein d’une entreprise de presse (écrite ou audiovisuelle) ou une agence de presse agréée. La carte peut être demandée après trois mois de collaboration continue en tant que journaliste. Elle n’est pas indispensable pour exercer ce métier, mais elle permet d’entrer gratuitement dans certains lieux (salons professionnels, musées, etc.) et est parfois nécessaire pour être reçu à certains événements destinés à la presse.