Un mot définit l’époque, les défis, les attentes : l’Incertitude. L’ENS, ses disciplines, ses partenaires, ses étudiants, nous invitent à l’affronter, à la comprendre et même à en faire une fête. Avec sa grande scène en plein air et ses dizaines de propositions de conférences et de tables-rondes pour découvrir, saisir et apprivoiser l’incertitude, cette cinquième édition a tout d’un festival. Fidèle à l’esprit des Nuits, la programmation 2022 inclut des personnalités de tout premier plan, issues de tous les univers de la recherche, du monde des arts et de la vie des idées.

Ce 9 septembre, bienvenue pour une nuit à Normale Sup !

 

 

 

S’il fallait décrire ces deux dernières années en un mot, ce serait probablement l’incertitude qui viendrait à l’esprit, et c’est aussi le thème que l’ENS-PSL a choisi pour ce retour de la Nuit après deux ans d’absence.

 

Produire des connaissances, faire des Sciences, faire des Lettres, à l’École Normale Supérieure ou ailleurs sur les campus du monde entier, c’est un processus lent, patient, discret. Et c’est aussi le plus souvent un processus diurne. Mais lors de la Nuit de l’ENS, tout s’inverse. La connaissance s’affiche, elle se fait festive, turbulente, et nocturne.

 

 

Transformer : de l’angoisse à l’action, de l’opacité à l’ouverture

L’incertitude, c’est le doute méthodologique, moteur du progrès des connaissances. C’est aussi la propriété la plus fondamentale de la matière à sa plus petite échelle, celle de la physique quantique. L’incertitude, c’est celle que le géologue, le sismologue et le spécialiste de météorologie cherchent à lever. Et c’est aussi l’information que le statisticien sait tirer du bruit. L’incertitude, c’est celle de l’interaction entre un agent infectieux et le système immunitaire de son hôte. Et c’est aussi l’ambiguïté perceptive que le cognitiviste étudie. L’incertitude, c’est celle du décideur, public ou privé, qui doit choisir sans connaitre à l’avance les conséquences de sa décision. Et aussi celle de la personne en situation de pauvreté qui ne peut jamais se permettre de prendre le moindre risque. L’incertitude, c’est celle de l’artiste, qui ne sait jamais à l’avance comment son œuvre va se développer. Et c’est aussi celle du spectateur qui ne sait pas qu’il participe à une performance artistique.

 

À travers ce thème, la Nuit de l’ENS montrera comment les recherches académiques, les ressources de la connaissance en sciences et en lettres, permettent d’affronter, de se confronter et même de s’adapter. En un mot, de vivre avec l’incertitude.

 

 

 

À propos du programme du 9 septembre 2022

De 18h à minuit, des événements gratuits : 41 conférences, 7 ateliers, 7 concerts et 1 pièce de théâtre, plus qu’à une Nuit ouverte, c’est à un Festival que nous convie l’École normale le 9 septembre.

Avec des thèmes aussi divers que « Les possibles en histoire ? », « Le cancer est-il une affaire de malchance ? », « Décider en situation incertaine, l’exemple de la crise sanitaire », « Physique quantique, science de l’incertitude », « La scène de crime numérique et son incertitude », « Nos cellules jouent-elles aux dés ? » ou encore « Entropie : qu’apprend-on en mesurant l’ignorance ? », la programmation 2022 n’évite aucun des défis de l’époque. Pour les éclairer, la communauté scientifique de l’École et tous ses partenaires sont mobilisés via différents formats d’échanges : conférences, tables rondes, discussions, etc.

 

Parmi les sons de cette Nuit : le Duo pour piano et violoncelle de Pierre Fleury, les pulsations jazzy du saxophone Sylvain Rifflet, les improvisations du pianiste Karol Beffa, un récital de mélodies et de lieder porté par Malo Courbaron, une performance de l’ensemble Philéa et un concert du chœur de l’ENS. Pourquoi ne pas faire de cette Nuit, une vraie traversée musicale qui mêlera concerts, improvisations et récitals.

Plus d’une cinquantaine de femmes et d’hommes de premier plan engageront la discussion avec les festivaliers de la Nuit. Ce 9 septembre, les visiteurs auront la chance d’échanger avec quelques-unes des plus brillantes personnalités du temps : le physicien Marc Mézard, l’océanographe et climatologue Sabrina Speich, le chimiste Zoher Gueroui, l’auteur et réalisateur Antonin Baudry, l’économiste Pierre Jacquet, ou encore le spécialiste de simulation moléculaire et président de l’université PSL, le chimiste Alain Fuchs, pour n’en citer que quelques-uns.

Au registre des arts, les passionnés de théâtre seront comblés. C’est l’incertitude de l’amour qui servira de fil conducteur à leur soirée avec, dès 21h, une représentation exceptionnelle du Misanthrope dans une mise en scène de Léonore Darrobers. Elle sera précédée d’une table-ronde avec des metteurs en scène qui se sont tous confrontés à l’œuvre de Molière, et suivie bien-sûr d’un bord de plateau avec les artistes qui joueront ce soir-là au Théâtre Nicole Loraux.

 

 

Programme complet sur le site (en ligne à partir du 13 juillet) : www.nuit.ens.psl.eu

 

 

 

 

 

France Culture et Philosophie Magazine, partenaires de l’événement

L’incertitude nous déstabilise depuis quelques années, d’événement en événement, et ce n’est pas fini. Pourtant, elle est la matière même de la pensée, en même temps qu’elle définit la vie.  Comment mobiliser ces ressources face à ce défi ? C’est ce qui irrigue les programmes de France Culture, tout comme les enseignements de l’ENS. Ce n’est donc pas un hasard si la Nuit de l’ENS porte sur l’incertitude tout comme le Festival « Et maintenant ? » Il allait ainsi de soi d’imaginer un partenariat, qui amènera la radio à proposer une programmation spéciale sur son antenne en amont de la nuit de l’ENS, de même qu’elle sera présente, au cœur de l’évènement, pour proposer aux étudiants des débats participatifs sur ce grand sujet à partir d’un questionnaire dirigé vers la jeunesse, élaboré entre Arte et France Culture. Un second temps nous réunira à l’occasion du festival « Et maintenant ? », à la Maison de la Radio et de la Musique les 21 et 22 octobre prochain.

 

Cette Nuit de l’ENS bénéficie aussi du soutien de Philosophie Magazine, partenaire de l’événement.

 

 

À propos de l’École normale supérieure-PSL

L’ENS-PSL est un établissement d’enseignement supérieur et de recherche de niveau mondial formant plus de 2 000 étudiants, dont 600 doctorants et 200 post-doctorants, aux carrières de la recherche scientifique, de l’enseignement supérieur et secondaire, ainsi qu’au service des administrations de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics et des entreprises Largement ouverte à l’international, forte de 15 départements, 31 unités de recherche et de plus d’une centaine d’équipes de recherche couvrant l’essentiel des disciplines, des humanités et des sciences sociales aux sciences de la vie et de la matière, l’École normale supérieure est régulièrement distinguée et compte aujourd’hui 14 prix Nobel, 10 médailles Fields, 28 médailles d’or du CNRS. L’ENS-PSL a la volonté de développer des partenariats avec des fondations menant des activités en faveur de l’égalité des chances et est membre fondateur et composante de l’Université PSL

 

 

 

 

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