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Le test biologique Easzy est le fruit de travaux de recherche académiques menés depuis le début des années 2000, conjointement par l’Ineris (Verneuil-en-Halatte), l’Irset (Rennes) et l’Academia Sinica (Taiwan). Porté par l’Institut, ce test vient d’être reconnu par une nouvelle ligne directrice publiée par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) le 16 juin 2021. Cette ligne directrice 250 permet de caractériser les perturbateurs endocriniens.

Le test Easzy, porté par l’Ineris, permet de caractériser le danger que peuvent faire porter des substances sur les organismes vis-à-vis du système endocrinien. Ce test s’appuie sur un modèle de vertébré aquatique : l’embryon de poisson zèbre. Il a la particularité d’être non invasif, robuste et sensible. Il permet la visualisation et la quantification d’un gène spécifiquement exprimé dans le cerveau des embryons, le gène de l’aromatase B, qui est induit en présence de substances chimiques à activité œstrogénique. Les travaux de normalisation et de validation du test ont pu démontrer la transférabilité du modèle et de la méthode dans différents laboratoires, ainsi que la fiabilité et la robustesse des données que ce test génère.

 

L’OCDE a publié le 14 juin 2021 une nouvelle ligne directrice qui se fonde sur le test Easzy. Les lignes directrices de l’OCDE, pour les essais de produits chimiques, sont un ensemble de méthodes d’essai parmi les plus pertinentes et internationalement reconnues, utilisées par les gouvernements, l’industrie et les laboratoires indépendants pour évaluer la sécurité des produits chimiques. Elles sont principalement utilisées pour les essais réglementaires de sécurité, la notification et l’enregistrement des produits chimiques. L’ensemble des lignes directrices est mis à jour de façon régulière afin de refléter les avancées scientifiques et de satisfaire aux besoins réglementaires des pays.

 

L’Ineris, au travers de ses travaux de recherche et d’appui aux pouvoirs publics, est impliqué depuis plusieurs années dans des travaux visant une meilleure compréhension des effets des perturbations précoces induites par les substances et ainsi permettre d’appréhender les risques pour la santé humaine et environnementale.

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