Forte de près de 300 adhérents, l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information regroupe des journalistes scientifiques appartenant à tout type de médias : presse écrite, radio, télévision, presse Internet… Elle est particulièrement représentative du métier de journaliste scientifique. Très active en dépit d’une structure légère et bénévole, elle organise des réunions, des débats entre ses membres, des colloques, des rencontres avec des chercheurs, des voyages… dans un climat confraternel et convivial.

L’AJSPI est une association sans but lucratif (loi 1901). Son bureau, qui compte une dizaine de membres, se réunit une fois par mois. Son siège est à Paris.

Le Club de l’AJSPI regroupe actuellement plus de 70 organismes. Parmi eux, des chargés de relations extérieures, des attachés de presse, des directeurs ou des présidents d’entreprises et d’organismes publics ou privés particulièrement concernés par les problèmes d’information scientifique, technique ou médicale du public.

L’Association a pour objet de rassembler les journalistes professionnels spécialisés dans l’information scientifique et technique. Elle entend :
– faire respecter le principe de libre accès aux sources de l’information scientifique ;
– promouvoir une meilleure information scientifique ;
– entreprendre toute action destinée à faire reconnaître sa place à l’information scientifique dans tous les médias généralistes ;
– favoriser la meilleure collaboration possible entre chercheurs et journalistes ;
– agir pour que les organismes de recherche, publics ou privés, et les entreprises répondent positivement aux besoins d’information des journalistes ;
– prendre toute initiative visant à faciliter l’exercice de leur profession à ses membres ;
– participer aux unions internationales de journalistes scientifiques et collaborer avec des associations étrangères analogues.
Feuilletons écrits par les académiciens, information médicale muselée par les médecins… il y a un peu plus de cinquante ans, la place du journalisme scientifique dans la presse était bien mince ! Robert Clarke, un des fondateurs de l’AJSPI, nous raconte comment la création de l’Association des journalistes scientifiques a bousculé l’ordre établi.

21 mars 1955

Tout a commencé dans l’arrière-salle d’un petit bistro parisien de la rue Daunou, le 21 mars 1955. Ce jour-là se sont réunis seize représentants d’une nouvelle espèce de journalistes. Ils avaient décidé de créer une association pour promouvoir et défendre l’existence de cette spécialisation inconnue jusqu’alors, l’information scientifique et médicale. Cette première réunion de l’AJSPI fut son assemblée constitutive. Elle a adopté des statuts qui ne diffèrent guère, dans leur esprit notamment, de ceux d’aujourd’hui. Son premier président fut André Labarthe, le directeur de la revue « Constellation ». Il avait été le seul journaliste français admis à assister à l’explosion de la bombe atomique américaine, à Bikini. Difficile d’imaginer ce qu’était, il y a 50 ans, la situation de ces pionniers du journalisme scientifique. Si curieux que cela paraisse, se posait alors une question toujours d’actualité : fallait-il des journalistes pour traiter de l’information scientifique et médicale ?

Feuilleton de bas de page

Dix ans s’étaient pourtant écoulés depuis que l’explosion de la bombe d’Hiroshima avait propulsé la science au niveau du fait divers – c’est-à-dire à la « une » des journaux. Et il se passait beaucoup de choses, dans ces années 50 : la double hélice de l’acide nucléique était dessinée, Jacques Piccard descendait à 11 000 mètres au fond du Pacifique, on construisait les premières centrales nucléaires, le vaccin contre la poliomyélite était mis au point. On commençait enfin à parler d’exploration spatiale : le premier Spoutnik était lancé en 1957. Et pourtant, les journalistes scientifiques devaient se battre pour faire leur métier. Contre leur propre rédaction, d’abord. Les rédacteurs en chef et les patrons de journaux vivaient encore dans l’esprit qui prévalait avant-guerre et qui voulait que seuls les scientifiques puissent écrire sur la science. Lorsque ces derniers le faisaient, c’était sous la forme de ce qu’on appelait des feuilletons, des articles de bas de page, signés par des académiciens, et qui ne traitaient pas d’actualité. Il en était de même pour la littérature, la médecine ou l’économie.

Il fallait, en second lieu, lutter contre les autorités scientifiques et médicales, qui voyaient d’un très mauvais œil des journalistes se mêler de ce qui ne les regardait pas. La science et la médecine étaient des sujets trop importants, disait-on, pour les laisser à des non-spécialistes. Il était alors facile de manipuler les chercheurs et de leur interdire de rencontrer ces va-nu-pieds qui allaient forcément déformer leur pensée. Parler à la presse de ses travaux était en outre, pour un scientifique, se faire mal voir de ses collègues en se mettant en avant de manière indécente. La situation était pire encore en médecine, car le Conseil de l’Ordre des médecins, juridiction suprême de la profession, estimait publiquement que l’information du grand public était « d’une utilité contestable, et devait être rare et anonyme ». L’affaire fut portée sur la place publique lors du drame vécu par un jeune charpentier, Marius Renard, sur qui fut tentée la première greffe de rein. Sa lente agonie émut l’opinion, et les journalistes, comme les photographes, tentèrent par tous les moyens d’en rendre compte, en soudoyant des infirmières ou en pénétrant par les fenêtres de l’hôpital : les médecins en furent scandalisés. Ils intentèrent des procès et bloquèrent encore davantage l’information médicale.

Idées simples

Gagner le droit de traiter l’information médicale dans la grande presse fut la première grande bataille de l’AJSPI. À l’époque, en effet, la plupart de ses membres traitaient à la fois de science et de médecine. Quelques praticiens avaient eu l’idée astucieuse de créer une agence d’information médicale, fonctionnant uniquement avec des médecins. Les patrons de presse furent enchantés de cette initiative, qui allait signer la mort de l’information médicale. Il fallut donc que nous bataillions ferme, heureusement soutenus par quelques grands patrons, comme les professeurs Milliez ou Péquignot. Ces derniers eurent l’intelligence de dire à leurs pairs qu’il ne devait pas en être autrement de la science et de la médecine que de la justice, des faits-divers et de la politique : ce n’était pas les magistrats qui écrivaient les comptes-rendus de procès ni les policiers ceux des crimes. Nous avons réussi à publier des articles dans des revues scientifiques et médicales, à intervenir lors de congrès pour faire passer quelques idées simples, mais originales à l’époque, comme celle qui consiste à montrer que l’une des meilleures façons d’assurer une information honnête est d’instaurer des relations de confiance entre le journaliste et ses informateurs.

L’AJSPI fut présente au Colloque de Caen, en 1966, qui marqua le lancement de la recherche scientifique publique, avec le recrutement de plus d’un millier de chercheurs. Et la situation s’est améliorée. Au fil des années, les chercheurs ont commencé à s’intéresser aux problèmes de la diffusion de la science. L’AJSPI participa avec eux, dans les années 70 et 80 notamment, à toutes des instances créées pour développer la culture scientifique et technique. En même temps, sont devenus membres de l’Association des scientifiques, des professeurs de sciences, des médecins, qui avaient choisi de devenir journalistes – et qui comptèrent parmi les plus connus de nos membres, comme Nicolas Vichney, Albert Ducrocq, Martine Barrère, Nicolas Skrotzky ou Claudine Escoffier-Lambiotte. L’information médicale se développant, les « médicaux », comme nous disions, formèrent en 1970 leur propre association, l’ANJIM. Certains restant d’ailleurs aussi à l’AJSPI, qu’ils jugeaient sans doute plus dynamique.

Dès sa création, l’Association a manifesté ce dynamisme de plusieurs manières. Elle a créé dès 1957 un prix « Découverte » qui récompensa des équipes de jeunes chercheurs. Le Club est né en 1967, avec l’ambition affichée d’assurer de bons rapports avec les chargés de relations extérieures des entreprises et des organismes publics. Son but était aussi, comme aujourd’hui, d’assurer le financement de l’Association qui ne reposait au départ que sur les cotisations de ses membres.

Ralliement des scientifiques

Le Colloque de Nice, en 1969, est resté l’une de nos manifestations les plus réussies. Trois jours de débats animés ont vu les hommes de science se rallier à nos souhaits. Jacques Monod expliqua : « Il appartient au scientifique d’informer, mais c’est aux journalistes de transférer cette information vers le public », ajoutant « c’est leur responsabilité, elle est importante, et nous devons la respecter, car elle participe à la démocratie en associant les citoyens aux prises de décision. »

Le colloque de Nice eut aussi des retombées pratiques importantes, par exemple en suscitant la création de services de presse dans des organismes comme le CNRS qui n’en possédaient pas. Une autre activité essentielle de l’Association fut de réagir très vivement lorsqu’un de ses membres était victime, soit des réticences d’administrations se refusant à appliquer une réelle liberté de l’information, soit de brimades de la direction de leur publication. Ce fut le cas lorsque Nicolas Vichney et Nicolas Skrotzky furent poursuivis, à la fin des années 60, pour avoir rendu publique la première explosion souterraine de la bombe atomique française. L’affaire était plutôt cocasse, car tous les experts nucléaires mondiaux étaient au courant – c’est ainsi que nos deux compères l’avaient appris – mais pour le gouvernement, c’était un secret militaire de la plus haute importance. Les deux journalistes furent donc non seulement poursuivis en justice, mais interdits de séjour dans tous les organismes dépendant du Ministère de la Recherche et celui de l’Information.

La riposte de l’Association fut de décider que les ministres concernés n’existaient plus. Leur nom ne fut plus cité dans tous les organes de presse où travaillait un membre de l’AJSPI. Au bout de trois semaines, Charles Gombault, directeur de France-Soir, où Skrotzky et moi travaillions, nous demanda de déjeuner avec Gaston Palewsky, ministre de la Recherche, qui était très attristé par cet anonymat. Il nous demanda comment remédier à la situation. Rien n’était plus simple : il suffisait de lever les sanctions. Ce qui fut fait quelques jours après.

Un peu plus tard, il fallut intervenir lorsque François de Closets fut mis à la porte de la télévision, pour avoir participé aux manifestations de mai 1968. Puis l’AJSPI soutint Martine Barrère, licenciée pour avoir manifesté publiquement son désaccord sur la politique de sa revue. Très vite, l’Association a organisé des voyages d’études dans les laboratoires régionaux. Elle a participé aux premières rencontres internationales de journalistes scientifiques, à Varsovie, à Bruxelles, à Salzbourg, à Lausanne. Nous avons entrepris dès 1956 les démarches pour organiser ce qui fut le premier voyage de journalistes scientifiques en URSS. Nous avons fait venir en France des groupes de confrères étrangers, qui invitaient en retour des membres de l’Association.

Lettre au Président

Nous avons même écrit au Président de la République, pour lui montrer les insuffisances de l’information scientifique, médicale et technique, notamment à la télévision et dans les journaux de province. À notre demande, Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Recherche, convoqua à Paris les patrons de quotidiens régionaux pour leur demander d’engager des journalistes spécialisés. Tous furent d’accord, mais rien ne se passa. Nous avions obtenu du ministre de la Recherche de partager une fois par mois son petit-déjeuner, pour évoquer à la fois l’actualité et nos problèmes professionnels. Malheureusement, cette excellente initiative, qui s’était poursuivie très cordialement avec Hubert Curien, est tombée depuis en désuétude, et c’est dommage.

Je citerai, pour conclure, trois actions de l’AJSPI que je considère importantes. La première est l’ouverture, au début des années 80, de discussions avec ceux qui préparaient la Cité des sciences et de l’industrie de La Villette. Elles aboutirent à placer nos représentants dans le Comité d’Orientation qui posa les fondations de la Cité, et à signer la convention organisant la présence de l’actualité dans la Cité, notamment par la salle Science Actualités, qui a toujours été dirigée par un journaliste.

La seconde action essentielle fut la participation de membres de l’AJSPI, notamment comme enseignants, à la formation de nouveaux journalistes scientifiques, tant dans les écoles spécialisées qu’à l’Université Paris VII ou celle de Montpellier.

La troisième action, lancée en 2001 et qui se poursuit avec succès actuellement, c’est, avec l’aide du Ministère, l’organisation d’échanges de chercheurs et de journalistes : cela permet à chacune des parties de mieux connaître, en les vivant au quotidien, les problèmes professionnels de l’autre, ce qui est essentiel pour resserrer le climat de confiance. Il y a 10 ans, pour les 40 ans de l’association, nous avions organisé un colloque qui s’intitulait « Chercheurs/journalistes : qui manipule qui ? » La question est toujours d’actualité.

Robert Clarke

I – Définition et buts de l’AJSPI

Article 1

L’association dénommée Association des Journalistes Scientifiques de la Presse d’Information est régie par la loi du 1er juillet 1901. Sa durée est illimitée. Son siège social est situé au 102 avenue des Champs-Elysées (75008). Il pourra être transféré par décision du bureau soumise à l’approbation de l’Assemblée générale.

Article 2

L’AJSPI rassemble les journalistes professionnels spécialisés dans l’information scientifique et technique.

Article 3

L’AJSPI entend :
  • affirmer et faire respecter le principe du libre accès aux sources de l’information scientifique,
  • promouvoir une meilleure information scientifique,
  • entreprendre toute action destinée à faire reconnaître sa place à l’information scientifique dans tous les médias généralistes,
  • favoriser la meilleure collaboration possible entre chercheurs et journalistes,
  • agir pour que les organismes de recherche, publics ou privés, et les entreprises répondent positivement aux besoins d’information des journalistes,
  • prendre toute initiative visant à faciliter l’exercice de leur profession à ses membres,
  • participer aux réunions internationales de journalistes scientifiques et collaborer avec des associations étrangères analogues.

Article 4

L’AJSPI n’est ni un syndicat, ni un ordre, toutefois, si les droits moraux d’un de ses membres sont mis en cause ou si un de ses membres est concerné par un différend touchant aux objectifs de l’article 3, l’Association peut intervenir en tant que personne morale. Cette intervention relèvera d’une décision soit de son bureau, soit de son assemblée générale ou à la suite d’une sollicitation d’un membre faite par lettre adressée à son président. L’Assemblée générale est seule habilitée à traiter d’un conflit opposant entre eux des membres de l’Association.

II – Composition de l’AJSPI

Article 5

L’AJSPI se compose de membres actifs et membres honoraires. Les membres du Club, définis à l’article 11, ne sont pas considérés comme membres de l’Association.

Article 6

Membres actifs Les qualités nécessaires pour devenir membre actif sont les suivantes :
  • être titulaire de la carte d’identité de journaliste professionnel selon la définition de la loi du 29 mars 1935 et du décret du 17 janvier 1936 et/ou consacrer la plus grande part de son activité à l’information scientifique et technique. Toutefois, l’AJSPI se réserve le droit d’accepter en son sein des personnes non titulaires de la carte de presse mais notoirement connues pour leur activité de journalistes scientifiques,
  • ne pas exercer son activité principale de journaliste au sein d’une agence de communication ou de publication d’un institut de recherche, d’une entreprise publique ou privée, d’une collectivité publique,
  • s’engager à respecter les statuts et à verser la cotisation annuelle,
  • être parrainé par deux membres actifs de l’association et faire acte de candidature par écrit au Président au minimum 10 jours avant l’AG. Si la candidature est acceptée par le bureau à l’unanimité, le nouveau membre est invité à l’Assemblée générale où il est présenté par au moins l’un de ses parrains. Dans le cas contraire, la candidature est soumise à l’assemblée générale en l’absence du candidat. Un des parrains au moins doit assister à l’assemblée générale. Les membres présents se prononcent à la majorité absolue.
Membres honoraires Au moment de leur retraite, les membres de l’ASJPI impliqués dans sa vie peuvent, s’ils le désirent, devenir membres honoraires. Ils disposent des mêmes droits et devoirs que les membres actifs.

Article 7

Aucun membre de l’association ne peut utiliser les titres, fonctions ou responsabilités qu’elle lui a conférés, hormis pour les raisons pour lesquelles ils l’ont été.

Article 8

La qualité de membre de l’association se perd :
  • par démission signifiée au Président par lettre recommandée,
  • par perte de la qualité de journaliste professionnel spécialisé dans l’information scientifique ou de l’activité qui a suscité la dérogation prévue à l’article 6 relatif aux membres de l’AJSPI,
  • par radiation pour non-respect des statuts. Elle peut être demandée par le bureau ou par deux membres actifs au moins. Cette demande ainsi que le motif invoqué seront notifiés à l’intéressé par lettre recommandée du Président 15 jours au moins avant la réunion de l’Assemblée générale. Celle-ci, après avoir entendu les explications de l’intéressé ne peut décider de sa radiation qu’à la majorité des trois quarts des membres présents ou représentés. La décision sera notifiée à l’intéressé par lettre recommandée du Président. La réintégration, si elle est demandée par l’intéressé, pourra être décidée par une Assemblée générale ultérieure à la majorité des trois quarts des membres présents ou représentés.
  • si non-paiement de la cotisation deux années de suite.

Article 9

Est institué un Club de l’AJSPI destiné à réunir les responsables et membres des services de communication et des bureaux de presse des organismes de recherche et d’enseignement supérieur, des associations de scientifiques, des musées et des centres culturels scientifiques, des services de l’État et des collectivités territoriales concernés et des entreprises. Ce club a pour objectif de favoriser les relations entre les journalistes membres de l’AJSPI et les membres du Club. Si un conflit relatif au libre accès aux sources de l’information scientifique oppose un membre de l’AJSPI et un membre du Club de l’AJSPI, et si toutes les tentatives de conciliation échouent le bureau peut décider son exclusion du Club.

Article 9bis

Est constitué un « Collège Etudiant de l’AJSPI » destiné à permettre aux étudiants en journalisme qui le souhaitent de participer à certaines activités de l’association, et de créer des liens avec les journalistes professionnels. Les membres du « Collège Étudiant de l’ASJPI » ne bénéficient pas du droit de vote et ne sont pas éligibles au bureau de l’association. La liste des activités qui leur est ouverte est définie et modifiable par le bureau. Les étudiants en journalisme souhaitant adhérer à ce Collège en font la demande écrite auprès du bureau et s’acquittent d’une cotisation, qui sera moins élevée que celle des membres journalistes. L’appartenance au « Collège étudiant » est par nature temporaire et se termine avec la formation de l’intéressé. Le bureau peut y mettre fin de manière anticipée en cas de manquement aux statuts ou au bon fonctionnement collectif de l’association.

III – Administration et fonctionnement

Article 10

Les organes de l’association sont le bureau et l’Assemblée générale, formée des membres de l’association.

Article 11

L’assemblée générale se réunit en session ordinaire une fois par an au moins, sur convocation du président, adressée à chacun des membres 15 jours au moins avant la date de la réunion. En cas d’élection, les membres reçoivent par mail, en même temps que la convocation à l’AG, les actes de candidature à la présidence (cv et lettre de motivation). Les membres empêchés peuvent donner mandat à un autre membre pour les représenter. Nul ne peut détenir plus de trois mandats. Ils sont écrits et doivent être remis au président en début de séance. L’assemblée générale ordinaire délibère valablement à la majorité des membres présents ou représentés, avec un minimum de 30 personnes.

Article 12

L’Assemblée générale en session ordinaire :
  • entend le rapport moral du président, puis le rapport financier du trésorier. Leur adoption emporte quitus,
  • se prononce par des motions sur les points inscrits à l’ordre du jour,
  • peut décider d’entendre toute personne qu’elle juge qualifiée,
  • définit le montant des cotisations pour l’année à venir,
  • procède à l’élection du Président – pour un an renouvelable trois fois – qui nomme un bureau composé au minimum d’un secrétaire et d’un trésorier.

Article 13

Assemblée générale extraordinaire

Elle peut être convoquée par le président dans les mêmes conditions que l’assemblée générale ordinaire. Elle peut être demandée au président par le tiers des membres de l’association qui devront joindre à leur demande un ordre du jour. Le président sera tenu de convoquer cette Assemblée générale extraordinaire au plus tard un mois après la réception de cette demande. Elle délibère valablement sur l’ordre du jour pour lequel elle a été convoquée dès que le tiers des membres sont présents ou représentés. – Une assemblée générale extraordinaire ne peut élire un nouveau président qu’à la condition que l’ordre du jour l’ait prévu ou qu’un vote des deux tiers des membres présents ou représentés et du tiers des membres actifs transforme l’assemblée extraordinaire en assemblée ordinaire.

Article 14

Le Président exécute les décisions de l’Assemblée générale. Il est assisté dans cette mission par le bureau qu’il a nommé.

Article 15

Le Président doit jouir du plein exercice de ses droits civils.
Il représente l’association en justice et dans tous les actes de la vie civile.
Il préside l’assemblée générale.
Il préside et réunit le bureau au moins une fois par trimestre et chaque fois que trois de ses membres le lui demanderont.
Il répartit les tâches entre les membres du bureau en fonction des décisions de l’assemblée et des présents statuts.
Il ordonnance les dépenses.

Article 16

Le Vice-Président doit jouir du plein exercice de ses droits civils.
Il assiste le Président dans toutes les actions qu’il a entreprises.
Il remplace le Président en cas de vacance de la présidence et assume cette fonction jusqu’à l’assemblée générale de fin d’année.

Article 17

Le Trésorier doit jouir du plein exercice de ses droits civils.
Il est comptable des deniers de l’association.
Il en tient la comptabilité par recettes et par dépenses, chaque établissement de l’association donnant lieu à un chapitre spécial de la comptabilité d’ensemble de l’association.
Une fois par an, il montre et explique les détails de la comptabilité à au moins deux membres du bureau.
Le Secrétaire général assume le secrétariat de l’association.
Il remplace le Président quand celui-ci et le vice-président sont empêchés ou quand le bureau le lui demande pour une tâche précise.

IV – Ressources de l’association

Article 18

Les recettes annuelles de l’association comprennent :
  • les cotisations des membres de l’association et les cotisations des membres du Club,
  • les subventions et redevances qui peuvent lui être accordées,
  • les ressources créées à titre exceptionnel,
  • le produit des libéralités dont l’emploi a été autorisé,
  • les revenus des biens non compris dans la dotation,
  • les revenus des biens de la dotation quand l’assemblée générale a décidé de ne pas les capitaliser,
  • les rétributions perçues pour services rendus par l’association,
  • les indemnités et dommages et intérêts octroyés par décision de justice.
  • toute autre source de revenus reçue par l’association.

Article 19

La dotation comprend :
  • les immeubles nécessaires au but poursuivi par l’association,
  • les capitaux provenant des libéralités, de leur produit et de celui des biens quand la capitalisation de ces ressources aura été décidée par l’assemblée générale.

Article 20

Les capitaux mobiliers compris dans la dotation sont placés en rentes nominatives sur l’État, en actions nominatives de sociétés d’investissements constituées en exécution de l’Ordonnance du 2 novembre 1945 et des textes subséquents ou en valeurs nominatives admises par la Banque de France en garantie d’avance. Ils peuvent également être employés à l’acquisition d’immeubles nécessaires au but poursuivi par l’association, ainsi que des bois, forêts ou terrains à boiser.

Article 21

Les délibérations du bureau relatives aux acquisitions, échanges et aliénations des immeubles nécessaires au but et activités de l’association, la constitution d’hypothèques sur ces immeubles, les baux excédant neuf années, l’aliénation des biens dépendant des fonds de réserve et emprunts doivent être soumis à l’assemblée générale.

Article 22

Les délibérations du bureau relatives à l’acceptation des dons et legs ne sont valables qu’après l’approbation relative donnée dans les conditions prévues à l’article 910 du code civil, et par les articles 5 et 7 de la loi du 4 février 1901.

Article 23

Les excédents de ressources annuelles qui ne sont pas destinées à la dotation, ni nécessaires dans l’immédiat à l’association peuvent être admis par l’assemblée générale à constituer un fonds de réserve.

V – Changements, modifications et dissolution

Article 24

Les statuts ne peuvent être modifiés que sur proposition du bureau ou du tiers des membres actifs.
L’assemblée générale ordinaire ou convoquée à cet effet en session extraordinaire dans les conditions de l’article 13 des présents statuts ne pourra modifier les statuts qu’à condition de réunir sur chaque article nouveau proposé une majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

Article 25

L’assemblée générale appelée à se prononcer sur la dissolution et convoquée spécialement à cet effet dans les conditions de l’article 13 des présents statuts doit comprendre, pour délibérer valablement sur ce point, la majorité absolue des membres actifs.
Si cette proposition n’est pas atteinte, l’assemblée est convoquée à nouveau, mais à 15 jours d’intervalle au moins, et cette fois elle peut valablement délibérer quel que soit le nombre des membres présents.
Dans tous les cas, la dissolution ne peut être votée qu’à la majorité des deux tiers des membres présents ou représentés.

Article 26

En cas de dissolution, l’assemblée générale désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de l’association. Elle attribue l’actif net à un ou plusieurs établissements poursuivant des buts analogues ou reconnus d’utilité publique.